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1 octobre 2016 6 01 /10 /octobre /2016 15:20

En janvier 2016, j'écrivais que l'article rédigé ce jour-là serait certainement le dernier. C'était sans compter sur plusieurs événements survenus après coup:

  • Une prise de contact de la télévision romande avec moi par rapport à ma 'carrière' de coureur;

  • Un bon résultat de ma part à la Montagn'hard 2016;

  • La reprise de la compétition par Caroline Le Drogo-Cavailler.

Reprenons le tout dans l'ordre.

Au début de l'année, un responsable d'émission de la télévision suisse romande a pris contact avec moi, intéressé qu'il était par la façon dont je suis arrivé au sport aux alentours de la quarantaine. C'est ainsi que nous nous sommes rencontrés autour d'un repas pour une prise de contact. J'étais face à un journaliste et une réalisatrice. Nous avons passé presque trois heures ensemble (si je compte mes déplacements). Nous avons convenus d'une journée de tournage quelques semaines plus tard. Entre les deux dates, j'ai imaginé ce que pourrait être cette journée:

  • Présentation du matériel nécessaire pour courir un ultra-trail;

  • Discussion au sujet de ma motivation (interview);

  • 'Démonstration' d'un entrainement sur les côtes de Chaumont, etc.

Je pensais que le tout prendrait un demi-jour, finalement j'y ai passé la journée entière, prise sur mes vacances. La journée a été très sympa, j'ai vu de l'intérieur comment se passe une journée de tournage. Etaient présents: la réalisatrice, un perchman, une camérawoman, le journaliste responsable de l'émission et moi-même.

Quelques semaines plus tard, j'ai été surpris, même très très surpris de recevoir un appel téléphonique de la télévision suisse romande pour me faire savoir que finalement, les rushs me concernant ne seraient pas retenus, 'parce que trop longs'. A la place, serait pris les reportages concernant des personnes que l'on a déjà vus des dizaines de fois sur les ondes. C'est leur choix. Maintenant, je comprends mieux comment la TSR fabrique elle-même son déficit. Finalement, je devrai recevoir un DVD contenant tout ce qui a été filmé ce jour-là. Maigre consolation. Cela n'est pas grave, pas grave du tout, mais je prends cela un peu comme un 'foutage de gueule'. Point à la ligne.

Les lecteurs suisses peuvent voir un bref aperçu de la journée ici: http://www.rts.ch/play/tv/magazine/video/jean-louis-rochat-un-homme-ordinaire-fan-de-courses-extremes?id=8082147

Cette année 2016, j'ai jusqu’à maintenant couru les 15 km de Kerzers (comme chaque année depuis 19 ans), puis j'ai fait la 'Moins 'hard' de la 'Montag'hard' et enfin la 'Glacier 3000 Run'. Je vais certainement terminer avec les 'Pavés de la Neuveville.

J'ai couru Kerzers en 1:29:03, mon but était de faire moins de 1:30:00: but atteint.

Pour la Montagn'hard, mes buts étaient dans l'ordre: 1. terminer dans la barrière horaire; 2. Si possible plus rapidement qu'en 2013, date de ma précédente et unique participation.

La météo le jour de la course: ciel couvert, un peu frais, la pluie est annoncée. Pour moi, c'est OK, je préfère cela au cagnard. Tout de même: 10 minutes avant le départ survient un orage assez violent: pas de foudre dans les environs, par contre une averse comme j'en ai rarement vue. Au moment du départ, il ne tombe que quelques gouttes et après quelques centaines de mètres de montées, je retire mon imper.

Au ravitaillement, avec mon petit Louis.

A l'arrivée. J'ai demandé la bière que je n'avais pas eue il y a deux ans, j'étais arrivé trop tard...

Je ne peux malheureusement pas insérer le parcours de la course dans cet article, le site de l'organisateur étant, comme souvent, inaccessible. Toujours est-il que j'ai fait nettement mieux qu'en 2013 ou j'avais couru sous une forte chaleur (10 heures, 59 minutes et 38 secondes). Cette année: 9 heures, 55 minutes et 41 secondes, soit 64 minutes de moins qu'en 2013. Pour les détails du parcours, reportez-vous à l'article de 2013:

http://www.jogging-running.com/article-montagn-hard-2013-119018579.html

Ce chrono m'a remplit d'enthousiasme pour la prochaine course, la Glacier 3000 (Gstaad).

Le 6 août 2016, nous étions trois à courir la 'Glacier 3000' 2016, à Gstaad:

- Louis le Drogo, 6 ans, qui a couru la 'Gstaad Kids Run', ou malgré une lourde chute au départ (bousculade), il a pris le 4ème rang!

- Caroline le Drogo qui malgré sa crainte est arrivée au bout de son pensum et est arrivée 16 minutes avant moi. Pour quelqu'un qui, soi-disant, ne s'était 'pas trop entrainée', je tire mon chapeau.

Caroline, guillerette et la foulée légère...

Ah! ça rigole déjà moins!

Ouf, ça c'est fait.

- Et moi-même. Vu mon super chrono de Cupelin, je visais 4 heures 30... J'ai fait 5 heures tout rond, soit 3 minutes de plus qu'en 2008. J'étais forcément un peu deçu, mais une fois de plus on constate que le résultat est souvent pas celui que l'on attend et ça va dans les deux sens.

J'ai égaré les photos de Gstaad me concernant, je les redemande au photographe et je les publie dans quelques jours!

Je vais finir l'année avec les Pavés de la Neuveville, puis place au ski de fond et aux raquettes. La saison s'annonce prometteuse, les premières neiges étant déjà tombée sur le Jura.

A bientôt

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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6 janvier 2016 3 06 /01 /janvier /2016 12:05

Bonjour

Cet article sera certainement l'un des derniers de ce blog.

 

En effet, je ne fais plus de grands trails et raconter année après année les15 kilomètres de Kerzers ou le semi-marathon de Lausanne a peut d'intérêt. Au demeurant, au moment où j'ai commencé ce blog, j'étais parmi les pionniers du genre, avec par exemple des plans d'entrainement inédits alors qu'aujourd'hui les sites dédiés à la course à pied son légions et professionnels.

 

Voici les courses que j'ai faites en 2015:

 

- 21 mars 2015: les 15 kilomètres de Kerzers, 18ème fois consécutive;

 

- 13 juin 2015: semi-marathon du Val-de-Travers (trail de l'Absinthe);

 

 

Avant le départ...

Avant le départ...

Sur le chemin, les Fées Vertes (l'Absinthe, hic...)

Sur le chemin, les Fées Vertes (l'Absinthe, hic...)

A l'arrivée (casquette sur soif...)

A l'arrivée (casquette sur soif...)

- 09 août 2015: Sierre-Zinal;

 

 

Sébastien à l'arrivée à Zinal, sourire et mollet encore véloce! Et il y a du soleil!

Sébastien à l'arrivée à Zinal, sourire et mollet encore véloce! Et il y a du soleil!

Moi-même au même endroit quelques moments plus tard. Il pleut et je pioche. Heureusement, j'ai de l'aide!

Moi-même au même endroit quelques moments plus tard. Il pleut et je pioche. Heureusement, j'ai de l'aide!

- 13 septembre 2015: Romande-Energie semi-marathon;

 

 

Première participation au semi-marathon de la Côte, avec Aurélia

Première participation au semi-marathon de la Côte, avec Aurélia

- 24 octobre 2015: semi-marathon de Lausanne;

 

 

Départ depuis la Tour-de-Peilz pour Lausanne

Départ depuis la Tour-de-Peilz pour Lausanne

- 28 novembre 2015: course des Pavés de la Neuveville.

 

 

 

Et voilà, c'est terminé pour 2015. Je vous souhaite une belle année 2016,

 

 

 

Jean-Louis


 

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15 août 2015 6 15 /08 /août /2015 12:01

14 août 2015

Plus de cinq mois ont passé depuis mon dernier article. Le temps passe de plus en plus vite et, corollaire, j'ai de moins en moins de temps pour écrire sur ce blog. Au mois de mars dernier, j'envisageais une épreuve officielle chaque mois. Cela ne s'est pas fait, pour des raisons diverses.

Le 21 mars 2015, j'ai couru les 15 kilomètres de Kerzers en 1:27.29,7, contre 1:27.50,1 en 2014 et 1:28.17,8 en 2013. Le but pour 2016 sera 1:27.00,0. Il est réconfortant de constater, les années passant, une certaine stabilité dans les chronos, voir une amélioration. A noter que le parcours est toujours identique, ce qui permet de comparer d'une année à l'autre. Il s'agissait de ma 18ème Kerzers consécutive. Je dois absolument, en 2017, boucler ma 20ème : je recevrai alors une médaille spéciale jubilaire récompensant cette régularité. Mon meilleurs chrono sur ce parcours date de l'année 2000 : 1:13.23,8. Plan d'entrainement pour Kerzers.

 

 

Diplôme Kerzers (il est bizarre d'y mettre le portrait d'inconnus...)

Vidéo. (Kerzers)

 

Au mois d'avril 2015, j'ai reçu mon 17ème diplôme consécutif de la fédération suisse d'athlétisme (1998-2014). C'est toujours également une satisfaction personnelle bien sympathique : elle témoigne du fait que la pratique de la course à pied me garde en bonne santé. Mois d'avril et mai : pas de courses officielles.

Diplôme de la fédération suisse d'athlétisme

Le 13 juin 2015, j'ai couru le semi-marathon du Trail de l'Absinthe (nouvelle dénomination du Défi du Val-de-Travers). J'ai couru les 21,1 km et 722 mètres de dénivelé (plus de 29 km/effort) en 2:30.36. En 2014, j'avais fait le semi de Lausanne en 1:59.24,3. La différence est due au dénivelé, à la chaleur excessive (déjà) et à un entrainement axé sur le 10 km. Compte tenu de ces paramètres, le résultat est satisfaisant.

A cet endroit, vous entrez le numéro de dossard 805 et vous verrez un résumé de ma course. Je trouve cet élément du site du Trail très intéressant. En haut et à droite de cette page, cliquez sur 'Palmarès Itra': il y a la des informations sur certaines de mes courses précédentes.

Avant le départ ...

Avant le départ ...

Pendant la course, rencontre avec les fées (nous sommes au pays de l'Absinthe...)

Pendant la course, rencontre avec les fées (nous sommes au pays de l'Absinthe...)

Au mois de juillet 2015, j'avais au programme l'épreuve cadette du Trail du Grand-Saint-Bernard (Verbier) : 29 km et 2500 mètres de dénivelé positif. En 2014, j'ai couru la distance en 7:21.41. Mon but pour 2015 était de 7:15.00. L'épreuve m'avait parue facile en 2014. C'est donc avec une très grande confiance que je me suis présenté au départ, à 13 heures à Liddes. A ce moment là, il faisait déjà 25 degrés (à 1'346 mètres d'altitude). Je suis arrivé au Col de Mille en 1:47.50 et à Lourtier en 3:49.20. Les chronos de 2014 étaient de 1:38.11 et 3:25.05. Il y avait donc un certain retard par rapport à 2014, du selon mois à la chaleur. A Lourtier, j'ai pris une pause plus longue (peut être dix minutes), puis je suis reparti, toujours assez confiant, même si je me sentais déjà fatigué.

Après les 1'160 mètres de D+ de la première montée sur le Col de Mille, je devais attaquer la 2ème montée de la Chaux, soit 1100 mètres de D+.

 

15 minutes après le départ (il faisait environ 30 degrés et le soleil tapait dur), les crampes ont commencé (cuisses et mollets) doucement d'abord, puis de plus en plus fort. Je savais qu'il me restaient environ 11 km à parcourir, dont 7-8 en descente. La barrière étant fixée à une heure du matin (il s'agit d'une épreuve 'initiatique' sans classement, je pensais dès lors à terminer 'au mental'. A un tiers de la montée, je n'en pouvais plus. J'ai décidé de m'assoir 5 minutes, puis je suis reparti. J'ai répété l'opération plusieurs fois. Je devais encore appeler l'hôtel afin de connaitre le code de l'entrée et j'ai décidé de le faire à ce moment. Un problème ne survenant jamais seul, voici que mon smartphone ne fonctionne plus : je n'ai donc également plus de moyen de communication s'il m'arrive quelque chose (accident) pendant la course. Je repars et tout les 50 mètres de D+, je m'arrête pour reprendre mon souffle. Est-il raisonnable de continuer ainsi alors que la nuit s'approche ? Après mûre réflexion, je décide de jeter l'éponge et je retourne à Lourtier.

Raisons de l'échec :

  • préparation insuffisante, tant en montée qu'en descente (en fonction du résultat 2014, je me rappelais, faussement, d'une course facile) ;

  • pas d'entrainement avec les chaussures de compétition et donc douleurs ;

  • panne matérielle (téléphone, obligatoire sous peine de disqualification) ;

  • chaleur (canicule).

Ici, un superbe film de l'épreuve 2015.

La principale finalité (et je dirai même la seule) des échecs, c'est d'en tirer les leçons pour se renforcer et vaincre la prochaine fois ! OK. Le 9 août 2015, j'ai Sierre-Zinal au programme, très belle course que je n'ai plus courue depuis 2003 !!!. L'échec n'est plus permis, puisque j'ai des invités : mes amis Sébastien et Caroline et mon filleul Louis seront là. je vais donc d'ici le départ faire du dénivellé. J'utiliserai pour cela la montée Hauterive-Chaumont, le long du funiculaire, qui présente une pente de 20% de moyenne (portions à 46%). Si vous êtes assidus de ce blog, vous connaissez déjà cet endroit, qui est décrit ici: Chaumont. D'ailleurs, depuis trois années, j'appelle cet endroit la 'piste Hoste', en hommage à mon copain Marc (c'est lui sur la photo).

Voici ci-dessous une capture d'écran (Garmin) montrant le dénivellé de cette pente. Ici, l'ascension de Chaumont est effectuée trois fois de suite. J'ai également fait des séances à deux et quatre montées.

 

Sierre-Zinal est à la porte et fera l'objet d'un prochain billet.

A bientôt, Jean-Louis

 

Trail de l'Absinthe et Trail de Verbier/Grand-Saint-Bernard 2015
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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 11:04

Bonjour,

L'hiver touche à sa fin et il est temps de penser à la reprise. Les habitués connaissent le programme de mon début d'année : les 15 kilomètres de Kerzers, le 21 mars 2015. Pour garder la forme durant la pause hivernale, j'ai trouvé un plan '5km en 25 minutes'. L'idée était de regagner un peu de vitesse,que j'ai perdue en raison des entraînements de type trail axés sur l'endurance. J'ai arrêté ce plan avant son terme parce que je devais commencer le plan 15 kilomètres pour Kerzers.

Les deux plans sont accessibles par les liens ci-dessous:

Plan 5 kilomètres en 25 minutes

Cette année je vais faire ma 18ème Kerzers consécutive, sans interruption !!!

Le programme de la suite de la saison ne m'est pas encore connu, j'attends les décisions de mes amis coureurs. Mais voici les 'nominés':

21 mars 2015: Kerzers (sûr)

24 avril 2015: Tüffelsschlut Hägendorf

25 avril 2015: 20 km de Lausanne

Avril-mai 2015: peut être une ou deux étapes du BCN Tour

2 mai 2015: Harmony Genève marathon for Unicef

9 mai 2015: Grand-Prix von Bern

11 juin 2015: 100 km de Bienne

13 juin 2015: trail de l'Absinthe

21 juin 2015: Neirivue-Moléson

3 juillet 2015: Tour du Val Terbi

4 juillet 2015: Tour du Lac de Joux

5 juillet 2015: Montreux-Les Rochers de Naye

11 juillet 2015: Trail de Verbier

18 juillet 2015: Eiger Ultra Trail

25 juillet 2015: Stockhorn-Halbmarathon

25 juillet 2015: Swissalpine, Davos

8 août 2015: Gstaad Glacier 3000

9 août 2015: Sierre-Zinal

13 août 2015: Swissalpine Iront Trail Davos

15 août 2015: Emmentaler Semi-marathon

22 août 2015: Inferno Semi-marathon

22 août 2015: Matterhorn Ultraks Zermatt

29 août 2015: Nendaz Trail

5 septembre 2015: Villeret Chasseral Villeret

6 septembre 2015: Switzerland Marathon Light

12 septembre 2015: Jungfrau Marathon

4 octobre 2015: Morat-Fribourg

10 octobre 2015: Défi du Jubilé

24 octobre 2015: Lausanne marathon

1er novembre 2015: 35ème Gurten Classic

21 novembre 2015: 40ème Corrida Bulloise

4 décembre 2015: Course de l'escalade, Genève

12 décembre 2015: La Trotteuse-Tissot

Il y a du choix, il faut maintenant faire le tri. On va essayer de faire une course chaque mois, si les circonstances le permettent !

 

A bientôt et bonne saison!

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10 janvier 2015 6 10 /01 /janvier /2015 17:17

 

Bonjour et bonne année à tous mes lecteurs,

Au mois de mai 2015, ce blog fêtera ses 10 ans! Mon Dieu, comme le temps passe! Aujourd'hui, 444'860 visiteurs uniques ont déjà visité mes pages et 801'762 pages ont été vues. On célébrera cet anniversaire en courant les 'plus beaux dix miles du monde', le 9 mai 2015 à Berne.

Pendant les fêtes de fin d'année, j'ai passé deux semaines aux US ou malgré les activités touristiques et festives soutenues j'ai pu courir deux fois. Une fois dans les allées de Mableton (banlieue d'Atlanta) et la deuxième fois à Pensacola (Floride, golfe du Mexique). Puis un petit virus m'a empêché d'aller courir encore.

 

Mableton, quartier cossu et tranquille

Mableton, quartier cossu et tranquille

Retour de jogging, Pensacola Beach

Retour de jogging, Pensacola Beach

La Nouvelle-Orléans, les trams en bois, classés monument historique

La Nouvelle-Orléans, les trams en bois, classés monument historique

La Nouvelle-Orléans, les anciennes maisons coloniales du french quartier

La Nouvelle-Orléans, les anciennes maisons coloniales du french quartier

 

Depuis que je suis rentré, j'ai couru une seule fois environ 7 km, juste pour ne pas perdre les acquis.

Les choses sérieuses recommenceront dès la semaine prochaine: je vais commencer par un plan cinq kilomètres en 25 minutes. Puisque je ne peux plus faire d'Ultra-trails, je vais essayer de recourir un peu plus vite qu'actuellement sur les courtes distances. Et ensuite, il faudra songer aux tradionnels 15 km de Kerzers.

Encore une fois bonne année 2015 et bonne course à tous.

A bientôt

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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 13:47

Bonjour,

 

je suis moins souvent présent sur le blog. C'est parce que, en raison de diverses raisons déjà évoquées dans de précédents articles, je cours moins de trails. Depuis août 2014, j'ai fais seulement deux courses: le semi-marathon de Lausanne et les Pavés de la Neuveville.

 

Pour le semi, je me suis fixé comme but de le finir en 2 heures et j'ai fais 1:59.24,3. J'ai enfin réussi à gérer exactement comme je voulais, grâce à mon Garmin. Je me fixe déjà comme l'un des buts 2015 de le faire en 1:55.00.0! La météo était splendide et l'ambiance, comme toujours, au top!

 

Le parcours, autant pour le semi que pour le marathon vous permettra peut être de battre votre record, mais pas celui du monde! Pour le marathon, le départ est en légère descente sur environ 1 km, puis c'est du plat presque plat jusque vert le 25ème puis le retour se fait avec quelques faux plats qui empêcherons à la plupart une haute performance. Oui, mais alors le décor! La traversée du vignoble du Lavaux, le soleil scintillant sur le lac, les Alpes et la Savoie en face, dont le sommet de certains pics est déjà enneigé, la traversée des villages viticoles ou les habitués sirotent les '3 de blancs' de l'apéro, tout cela se traverse comme dans un rêve! Seul New-York m'a donné plus d'émotions, il faut dire que c'était en 2001, quelques semaines après le 11 septembre...

 

Le 29 novembre, j'ai fais les Pavés de la Neuveville. Il s'agit d'une de ces course citadines dites 'Corrida'. Je vous la laisse découvrir ici: http://www.course-des-paves.ch/. J'en ai déjà parlé dans des articles précédents. Ici, je m'étais fixé 42 minutes pour 8 km et mon chrono a été de 40:41.07.

Je n'ai pas encore décidé mes objectifs pour 2015. Je vais en tous cas essayer d'améliorer mes temps sur les petites distances (5, 10, 15, 20 km). Cela constituent de petits objectifs, relativement facilement atteignables. Et j'ai constaté que les plans d'entrainement pour ce type d'épreuves est très bénéfique pour stabiliser mon poids! Je vais également faire un ou deux petits trails, pas plus de 50 km/efforts. En attendant, j'attends la neige, pour le ski nordique!

 

Je souhaite à tous une belle transition vers 2015.

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31 août 2014 7 31 /08 /août /2014 16:17

Bonjour,

L’hébergeur de mon blog à récemment évolué vers une nouvelle  plateforme. Cet article contient donc encore certainement des imperfections. Je vous prie de me les signaler, merci.

 

Ce mardi 26 août 2014 est à l'image des jours des mois de juillet et août déjà écoulés: pluvieux et venteux. Mais il y a eu une parenthèse: du 21 au 25 août, j'étais à Zermatt pour le trail des 46 km du Matterhorn Ultrak 2014 et il a fait beau du début à la fin du séjour!!! Une véritable chance, d'autant plus que j'avais invité des amis de France dans ce lieu magique jusqu'alors inconnu pour eux. A notre retour, on nous a dit qu'à Marin (mon lieu de résidence), il n'avait fait beau que le dimanche...

Le jeudi déjà les prémisses de la course sont déjà visibles...

Le jeudi déjà les prémisses de la course sont déjà visibles...

La météo est donc superbe, même si le fonds de l'air est frais pour la saison. Nous nous retrouvons tous le soir autour d'une bonne fondue puis dodo.

 

Le Cervin (Matterhorn en allemand)  fait partie des trois grandes faces nord des Alpes, avec l'Eiger et les Grandes Jorasses

Le Cervin (Matterhorn en allemand) fait partie des trois grandes faces nord des Alpes, avec l'Eiger et les Grandes Jorasses

Le vendredi matin, nous partons faire une petite excursion pour nous dégourdir les jambes. Nous partons en direction du charmant petit hameau de Zmutt. Le temps est toujours superbe et au fur et mesure du passage des heures, la température monte (il faisait 4 degrés à sept heures et demie).

En direction de Zmutt...

En direction de Zmutt...

Toujours en direction de Zmutt, nous voyons ci-dessous que le chemin est déjà balisé pour la course (balise orange).

Matterhorn Ultraks 2014, la course

Au retour, nous constatons que les préparatifs vont bon train sur l'aire de départ.

 

L'aire de départ

L'aire de départ

Le soir nous prenons l'habituel plat de spaghettis sauce bolognaise chez David qui nous a invité. De plus, un autre ami dont nous avons fait la connaissance par l'entremise de Marc Hoste nous rejoint: Pierre Joye. Il fera également le lendemain la course des 46 km. Nous nous retrouvons à nouveau à quatre, comme par le passé lorsque Marc était avec nous. Le petit nouveau, c'est maintenant David, parfaitement intégré dans notre chouette petit groupe. D'ailleurs, en fait de petit nouveau, David est simplement, sportivement parlant, le meilleurs de nous quatre.

Le lendemain, l'ambiance change, les regards sont anxieux devant l'effort qui nous attend. La météo est toujours au beau fixe, en avant.

Nous n'avons pas retouvé Pierre sur l'aire de départ et il manque donc sur la photo. Nous le reverrons sur le parcours et après la course.
Nous n'avons pas retouvé Pierre sur l'aire de départ et il manque donc sur la photo. Nous le reverrons sur le parcours et après la course.
Nous n'avons pas retouvé Pierre sur l'aire de départ et il manque donc sur la photo. Nous le reverrons sur le parcours et après la course.

Nous n'avons pas retouvé Pierre sur l'aire de départ et il manque donc sur la photo. Nous le reverrons sur le parcours et après la course.

David est arrivé, on peut partir! 07:30, le starter donne le départ pour 46 km, 3'600 mètres de D+ et 11 heures d'effort pour les derniers. J'ai déjà décrit la course lors des reconnaissances relatées dans mon article précédent, je n'y reviens donc pas en photo. Vous pouvez consulter le parcours et le profil de la course ici. Vous verrez également sur le site Internet les infos concernant les autres courses (14, 16 et 30 km).

La première tranche du parcours est la montée de Zermatt à Sunnega (environ 6 km et 700 mètres de D+). Je couvre ce tronçon en 1:12.15,3. De cet endroit, on part pour une petite descente pendant laquelle nous traversons les hameaux de Findeln (4 restaurants...). Puis vient le plat de résistance, la montée au Gornergrat: environ 6 km pour 1'100 mètres de dénivelée positive. J'y arrive après 3:33.28,5 d'effort cumulé. Cette deuxième tranche a duré 2:21.13,2 de pur plaisir. Nous avions décidé que les accompagnateurs nous retrouveraient après la descente du Gornergrat, et je reprends immédiatement la route pour l'étape suivante, Riffelalp. Au moyen d'un moteur de recherches, vous trouverez d'autres liens pour ce magnifique endroit (mais dans cette région, tout est beau!).

 

 

Arrivée à Riffelalp...

Arrivée à Riffelalp...

.. ou nous sommes acceuillis en musique!

.. ou nous sommes acceuillis en musique!

J'ai fais un peu plus de 59 minutes pour cette descente de 7 km environ. Je sens très bien que j'ai perdu beaucoup de vitesse en descente ces dernières années. Même si le chemin est par endroit assez technique, je n'arrive plus à accélérer quand c'est roulant. Ma musculature s'est beaucoup relâchée depuis que je suis sous statine. En tous cas, ce n'est pas un manque d'entraînement, je viens en effet d'enchaîner deux plans d'entraînement au trail en 12 semaines. La non plus, je ne traîne pas au ravitaillement. Je repars pour Schwarzsee, ce que je pense être la dernière 'grande montée'. Depuis Riffelap, il y a en premier 4 km de descente de mon point de vue assez technique, pour arriver à Furi, que nous atteignons après la traversée d'un pont suspendu surplombant le torrent glaciaire.

 

Pendant la descente sur Furi, au loin, Zermatt. En fait toute la course tourne autour de la petite ville, par les sommets.

Pendant la descente sur Furi, au loin, Zermatt. En fait toute la course tourne autour de la petite ville, par les sommets.

Le temps change et le Cervin se cache derrière les nuages, comme pour me dire: hâte-toi de rentrer...

Le temps change et le Cervin se cache derrière les nuages, comme pour me dire: hâte-toi de rentrer...

Voici enfin le pont suspendu de plus de cent mètres de long, que nous devons franchir au pas

Voici enfin le pont suspendu de plus de cent mètres de long, que nous devons franchir au pas

A Furi, pas de ravitaillement comme prévu sur le road book. Heureusement, j'ai encore assez de liquide pour rejoindre Schwarzsee, le prochain lieu de ravitaillement. J'y arrive enfin, après 2 heures 20 d'effort depuis Riffelalp (environ 10 km et 900 mètres de D+). A Schwarzsee, nous sommes au plus près du Cervin. Malheureusement, il est maintenant partiellement masqué par les nuages.

Depuis Schwarzsee jusqu'à Stafel, le descente est de nouveau, en ce qui me concerne, assez technique. A un km de Stafel environ, je me sens un peu esseulé quand soudainement, je trouve un concurrent affalé sur le chemin de chaille. Je vois rapidement qu'il fait une hypoglycémie assez sévère. Je connais bien les symptômes, cela m'est arrivé lorsque débutant, je ne prenais pas bien garde à mon alimentation en course. Je lui donne deux tablettes de glucose et le gars, plutôt baraqué, reprends des couleurs. Quelques minutes se sont passées. Nous redémarrons ensemble et conversons en allemand. Je dois m'arrêter pour un petit besoin et le gars continue, je pense bien, vu son état, le rattraper. Je ne l'ai plus revu...

 

 

 

Le Cervin, vu de Schwarzsee (Lac Noir)

Le Cervin, vu de Schwarzsee (Lac Noir)

J'avais pensé que la dernière montée avant de redescendre sur Trift serait une formalité. En fait, la fatigue venant, elle me semble interminable, mais mon rythme est bon. A peu près à mi-côte, je rattrape un jeune homme dont le visage et les mains sont pleines de sang. Ce n'est pas un francophone, mais il s'exprime assez bien en français. Cependant, son discours est assez confus. Nous marchons un moment côte à côte et quand je vois qu'il va mieux, je lui demande si je peux repartir. M'étant assuré qu'il est en possession du téléphone de l'organisation et sachant que la 'voiture balai' ne doit plus être loin, je repars sereinement. Encore du temps perdu, mais l'esprit trail c'est aussi (et surtout) cela. Après une montée de trois km et 600 mètres de D+, j'arrive à Trift ou je passe tout droit. La dernière partie du trajet n'est pas piquée des vers: cela commence par 4-5 km de descente avec 900 mètre de dénivelée négative!!! Et c'est par endroit très technique. Pendant la descente, je m'occupe de mon troisième éclopé de la journée, un anglais atteint de crampes au deux mollets. Je connais cela! Je reste deux minutes à ses côtés (il est seul) et je repars. J'arrive enfin à Zermatt, en dessus de la gare. Je dois encore courir presque un km avant de bifurquer sur la route principale. Je franchis l'arrivée sous un tonnerre d'applaudissements. Tout comme à l'UTMB à l'époque, je bénéficie de la sympathie accordée aux coureurs du fond du classement!!!

En résumé, j'ai passé une fort belle journée, ponctuées d'un tas de choses intéressantes et de paysages grandioses. La météo était absolument fantastique (elle le sera d'ailleurs tout au long de notre séjour), je n'ai pas eu une seule crampe, aucun bobo, pas de chutes. L'organisation était parfaite et la dotation était en dessus de la moyenne: trois bons pour des demis-tarifs pour un des moyens de transport de la région (il faut savoir qu'un aller-retour Zermatt-Gornergrat coûte 80 francs suisses), un bon pour la pasta party, un bon pour une raclette (qui a son origine dans ce si beau canton du Valais), un sac à effets sportif Scott et évidement le t-shirt de finisher. La brochure destinée aux accompagnateurs est un modèle du genre! Les bénévoles étaient également au top.

Voila, il ne reste plus qu'à décider d'un nouvel objectif: cela sera Villeret-Chasseral-Villeret, Morat-Fribourg et le semi marathon de Lausanne, dans un premier temps.

 

Le lien Facebook ci-dessous vous montrera de magnifiques photos de la course.

https://www.facebook.com/media/set/?set=a.942426109117524.1073741842.458553360838137&type=1
 

A bientôt.

 

 

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27 juillet 2014 7 27 /07 /juillet /2014 14:12

Bonjour,


Le samedi 19 juillet et le dimanche 20 juillet 2014, j'ai effectué une reconnaissance du parcours du trail que je ferai le 23 août 2014: le 'Matterhorn Ultraks 2014'.

 
Nous sommes donc parti, Sébastien Le Drogo et moi-même, le vendredi matin par le train de 11:08 en direction de Zermatt, via Berne et Viège.

 

TrainProfitons du train pour emmagasiner des réserves d'énergie


L'après-midi déjà, nous déambulons dans les rue de la charmante petite ville alpine, en compagnie d'Alexis, neveu de Sébastien, qui nous accompagne pour ce bref séjour dans les alpes valaisannes. La météo est radieuse, on ne pouvait pas faire mieux! Nous passons une agréable fin de journée, qui se termine par un bon repas.

 

Resto ZermattEn attendant l'apéro du soir ...

 

Vue logementVue depuis le balcon du logement: le Cervin, en allemand 'Matterhorn'


Le samedi matin, nous partons pour Sunnega, environ 6,5 km pour 650 mètres de dénivelé positif (D+). La météo est toujours au top.Heureusement, la température est plus basse que hier ou il faisait 30 degrés en fin de journée, à 1'600 mètres d'altitude!

 

Avant départ

La météo avant le départ: encourageant

 

Après le départ, près de l'église, nous parcourons environ 1 km dans Zermatt. Suivent 2 km de montée assez facile dans la forêt, puis quelques 2 km de 'plat', toujours dans forêt. Encore 1,5 km de montée avec 300 mètres de D+ et nous arrivons à Sunnega, après 01:29 d'effort. Cette première partie est relativement facile.

 

Avant Sunnega

Durant la montée sur Sunnega

 

Balcon -Sunnega

En balcon, avant Sunnega

 

Leisee-Sunnega

Leise, début de la descente après Sunnega; les points de départ d'excursions sont innombrables, dans toute la région


Depuis Sunnega, nous redescendons de 300 mètres sur 2km avant d'attaquer la montée sur le Gornergrat (3'130 mètres). C'est le plat de résistance de cette première journée et aussi du trail: entre 6 et 7 km pour 1'100 mètres de D+. Techniquement, le chemin n'est pas difficile. De plus, il est absolument sec. La température est agréable, idéale de mon point de vue.

 

Le but (arrivée des transports mécanique et observatoire) se voit deux km avant d'y arriver et c'est assez pénible, psychologiquement. J'arrive enfin au pied de la 'dernière' montée avant le sommet. Le tracé officiel du trail est encombré de 80 cm de neige, impraticable sans des raquettes. Je prends un autre chemin dégagé et bientôt j'arrive au sommet.

 

Un peu stressé, je n'ai pas fait de photos de ce lieu, vous pouvez en savoir plus par ce lien: http://www.zermatt.ch/fr/Media/Attractions/Gornergrat. C'est un lieu très accessible par les transports mécaniques (trains, télécabines, télésièges, etc.) et il y a donc beaucoup de monde. On a l'impression de voir les mêmes jeunes filles qui faisaient la file hier soir devant la disco de Zermatt: shorts, bas noirs, ballerines ou tongs... à 3'130 mètres d'altitude...

 

J'attends mon copain Sébastien durant une vingtaine de minutes et ne le voyant pas et ne parvenant pas à le joindre par SMS, je pense qu'il est déjà reparti et je me remets donc en route. En fait, à peine ais-je redémarré qu'il me rejoint. En fait, il avait pris le chemin enneigé et à donc mis plus de temps à arriver au sommet... D'ou l'avantage d'avoir une carte en mains.

 

Descante sur Ryffelalp

La météo n'est plus la même que ce matin

 


Nous partons donc maintenant pour Riffelalp ou nous devons retrouver Alexis. Il s'agit d'une descente d'environ 7 km, à nouveau assez facile, pas trop technique, que je descends à mon allure (8-9 km/h). Au bout d'un moment, Sébastien me lâche, il teste sa vitesse et sa résistance en descente.

 

Descante sur Ryffelalp2

Une descente assez 'tranquille', des rhododendrons au bord du sentier, quelle belle journée

 

Gornergrat2Et quel calme

 

Findeln

Nous traversons de bucoliques hameaux, ici Findeln

 

Findeln 2

Puis nous revenons dans la forêt

 

FleursNous longeons les pâturages fleuris...

 

Myosotis

... avec du myosotis, par exemple

 

Nous arrivons à Riffelalp, lieu que je reconnais pour y avoir passé lors de la conquête de mon premier 4000, en 20xx.

 

Ryffelalp

Ryffelalp est un très joli endroit, particulièrement accessible et donc favorable aux familles


Alexis est monté de Zermatt à Ryffelalp avec le train de montagne Zermatt-Gornergratt. Nous mangeons nos petits sandwich, puis nous repartons pour Furi, c'est le but de la journée. Il y a d'abord un dénivelé de 100 mètres avant une descente de 3-4 km avec environ 400 mètres de D-. Au départ de cette tranche, nous avons quitté le tracé officiel de la course, pour avoir écouté le cantonnier du coin qui nous a indiqué le chemin le plus court... Quelques centaines de mètres plus loin,  Sébastien rebrousse chemin pour reprendre le bon chemin. Je suis déjà bien plus bas et je poursuis ma route. Cela me fera manquer la passerelle de Furi, mais je la verrai lors du trail.

 

Passerelle.jpgLa passerelle, en fait un pont suspendu, surplombe la gorge de 90 mètres et a une longueur d'environ 100 mètres: interdiction de courir!!!

 

J'arrive à Furi et j'y retrouve Alexis, alors que Sébastien n'arrive que 20 minutes plus tard, sans être passé par la passerelle. Décidément, rien ne vaut une bonne vielle carte état-major...

 

Le temps de prendre un demi pression sur la terrasse du restaurant, la pluie se met de la partie. Et Sébastien arrive pendant l'averse. Fin de la première journée. Nous regagnons le village par la télécabine. Soirée agréable en ville, préparation du matos pour demain et mise au point d'une stratégie par rapport à la météo du lendemain, qui sera mauvaise. Nous décidons le plan suivant:

- montée de Zermatt à Furi: 300 mètres de D+ et environ 5 km, puis montée à Schwazee, 3-4 km et 700 mètres de D+. Puis descente sur Stafel, 3 km et 400 mètres de D-. Enfin, retour sur Zermatt. Ce qui nous fera environ 23 km pour la journée. Sur les deux jours, nous aurons presque couvert la distance réelle du trail (46 km) et il nous manquera environ 500 mètres de D+ (sur un total de 3'600).

 

Départ jour2Au moment du départ, le deuxième jour: ce n'est plus la même ambiance...

 

J2 Zermatt depuis FuriZermatt vu de Furi

 

Montée à Schwarzee

La montée finale sur Schwarzee

 

A partir d'ici, il n'y a plus de photos: le smartphone de Sébastien est mort et le mien se bloque!!! De quoi méditer sur les conditions réelles!


Le week-end a été concluant. Au niveau du matériel, j'ai pu tester mes toutes nouvelles Salomon SpeedCross3 (achat consécutif à mes nombreuses glissades de Verbier): tenue de route impeccable, même si je n'ai pas pu les évaluer dans un bourbier comparable à celui de Verbier.

 

On se réjouit du 23 août, en espérant que la météo se remette au diapason de l'été! Participerons à cette course: Sébastien Le Drogo, David Lay, Pierre Joye et moi-même. Nous serons en pensée avec notre ami Marc Hoste, qui nous surveillera de là-haut. Et toutes nos familles seront là aussi!!!

 

ultrakstrail46kcarte
Le parcours

 

p 46k trail web 2014Le dénivelé

 


En attendant, j'ai repris le plan 'objectif trail de 35 à 65 km' visible sous ce lien. Juste au moment ou je termine cet article, le soleil revient, je m'en donc aller faire une petite ballade autour du lac (de Neuchâtel).

 

A bientôt

 

Jean-Louis (qui se réjouit)

 


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27 juillet 2014 7 27 /07 /juillet /2014 13:55

Bonjour,


Le samedi 19 juillet et le dimanche 20 juillet 2014, j'ai effectué une reconnaissance du parcours du trail que je ferai le 23 août 2014: le 'Matterhorn Ultraks 2014'.

 
Nous sommes donc parti, Sébastien Le Drogo et moi-même, le vendredi matin par le train de 11:08 en direction de Zermatt, via Berne et Viège.

 

TrainProfitons du train pour emmagasiner des réserves d'énergie


L'après-midi déjà, nous déambulons dans les rue de la charmante petite ville alpine, en compagnie d'Alexis, neveu de Sébastien, qui nous accompagne pour ce bref séjour dans les alpes valaisannes. La météo est radieuse, on ne pouvait pas faire mieux! Nous passons une agréable fin de journée, qui se termine par un bon repas.

 

Resto ZermattEn attendant l'apéro du soir ...

 

Vue logementVue depuis le balcon du logement: le Cervin, en allemand 'Matterhorn'


Le samedi matin, nous partons pour Sunnega, environ 6,5 km pour 650 mètres de dénivelé positif (D+). La météo est toujours au top.Heureusement, la température est plus basse que hier ou il faisait 30 degrés en fin de journée, à 1'600 mètres d'altitude!

 

Avant départ

La météo avant le départ: encourageant

 

Après le départ, près de l'église, nous parcourons environ 1 km dans Zermatt. Suivent 2 km de montée assez facile dans la forêt, puis quelques 2 km de 'plat', toujours dans forêt. Encore 1,5 km de montée avec 300 mètres de D+ et nous arrivons à Sunnega, après 01:29 d'effort. Cette première partie est relativement facile.

 

Avant Sunnega

Durant la montée sur Sunnega

 

Balcon -Sunnega

En balcon, avant Sunnega

 

Leisee-Sunnega

Leise, début de la descente après Sunnega; les points de départ d'excursions sont innombrables, dans toute la région


Depuis Sunnega, nous redescendons de 300 mètres sur 2km avant d'attaquer la montée sur le Gornergrat (3'130 mètres). C'est le plat de résistance de cette première journée et aussi du trail: entre 6 et 7 km pour 1'100 mètres de D+. Techniquement, le chemin n'est pas difficile. De plus, il est absolument sec. La température est agréable, idéale de mon point de vue.

 

Le but (arrivée des transports mécanique et observatoire) se voit deux km avant d'y arriver et c'est assez pénible, psychologiquement. J'arrive enfin au pied de la 'dernière' montée avant le sommet. Le tracé officiel du trail est encombré de 80 cm de neige, impraticable sans des raquettes. Je prends un autre chemin dégagé et bientôt j'arrive au sommet.

 

Un peu stressé, je n'ai pas fait de photos de ce lieu, vous pouvez en savoir plus par ce lien: http://www.zermatt.ch/fr/Media/Attractions/Gornergrat. C'est un lieu très accessible par les transports mécaniques (trains, télécabines, télésièges, etc.) et il y a donc beaucoup de monde. On a l'impression de voir les mêmes jeunes filles qui faisaient la file hier soir devant la disco de Zermatt: shorts, bas noirs, ballerines ou tongs... à 3'130 mètres d'altitude...

 

J'attends mon copain Sébastien durant une vingtaine de minutes et ne le voyant pas et ne parvenant pas à le joindre par SMS, je pense qu'il est déjà reparti et je me remets donc en route. En fait, à peine ais-je redémarré qu'il me rejoint. En fait, il avait pris le chemin enneigé et à donc mis plus de temps à arriver au sommet... D'ou l'avantage d'avoir une carte en mains.

 

Descante sur Ryffelalp

La météo n'est plus la même que ce matin

 


Nous partons donc maintenant pour Riffelalp ou nous devons retrouver Alexis. Il s'agit d'une descente d'environ 7 km, à nouveau assez facile, pas trop technique, que je descends à mon allure (8-9 km/h). Au bout d'un moment, Sébastien me lâche, il teste sa vitesse et sa résistance en descente.

 

Descante sur Ryffelalp2

Une descente assez 'tranquille', des rhododendrons au bord du sentier, quelle belle journée

 

Gornergrat2Et quel calme

 

Findeln

Nous traversons de bucoliques hameaux, ici Findeln

 

Findeln 2

Puis nous revenons dans la forêt

 

FleursNous longeons les pâturages fleuris...

 

Myosotis

... avec du myosotis, par exemple

 

Nous arrivons à Riffelalp, lieu que je reconnais pour y avoir passé lors de la conquête de mon premier 4000, en 20xx.

 

Ryffelalp

Ryffelalp est un très joli endroit, particulièrement accessible et donc favorable aux familles


Alexis est monté de Zermatt à Ryffelalp avec le train de montagne Zermatt-Gornergratt. Nous mangeons nos petits sandwich, puis nous repartons pour Furi, c'est le but de la journée. Il y a d'abord un dénivelé de 100 mètres avant une descente de 3-4 km avec environ 400 mètres de D-. Au départ de cette tranche, nous avons quitté le tracé officiel de la course, pour avoir écouté le cantonnier du coin qui nous a indiqué le chemin le plus court... Quelques centaines de mètres plus loin,  Sébastien rebrousse chemin pour reprendre le bon chemin. Je suis déjà bien plus bas et je poursuis ma route. Cela me fera manquer la passerelle de Furi, mais je la verrai lors du trail.

 

Passerelle.jpgLa passerelle, en fait un pont suspendu, surplombe la gorge de 90 mètres et a une longueur d'environ 100 mètres: interdiction de courir!!!

 

J'arrive à Furi et j'y retrouve Alexis, alors que Sébastien n'arrive que 20 minutes plus tard, sans être passé par la passerelle. Décidément, rien ne vaut une bonne vielle carte état-major...

 

Le temps de prendre un demi pression sur la terrasse du restaurant, la pluie se met de la partie. Et Sébastien arrive pendant l'averse. Fin de la première journée. Nous regagnons le village par la télécabine. Soirée agréable en ville, préparation du matos pour demain et mise au point d'une stratégie par rapport à la météo du lendemain, qui sera mauvaise. Nous décidons le plan suivant:

- montée de Zermatt à Furi: 300 mètres de D+ et environ 5 km, puis montée à Schwazee, 3-4 km et 700 mètres de D+. Puis descente sur Stafel, 3 km et 400 mètres de D-. Enfin, retour sur Zermatt. Ce qui nous fera environ 23 km pour la journée. Sur les deux jours, nous aurons presque couvert la distance réelle du trail (46 km) et il nous manquera environ 500 mètres de D+ (sur un total de 3'600).

 

Départ jour2Au moment du départ, le deuxième jour: ce n'est plus la même ambiance...

 

J2 Zermatt depuis FuriZermatt vu de Furi

 

Montée à Schwarzee

La montée finale sur Schwarzee

 

A partir d'ici, il n'y a plus de photos: le smartphone de Sébastien est mort et le mien se bloque!!! De quoi méditer sur les conditions réelles!


Le week-end a été concluant. Au niveau du matériel, j'ai pu tester mes toutes nouvelles Salomon SpeedCross3 (achat consécutif à mes nombreuses glissades de Verbier): tenue de route impeccable, même si je n'ai pas pu les évaluer dans un bourbier comparable à celui de Verbier.

 

On se réjouit du 23 août, en espérant que la météo se remette au diapason de l'été! Participerons à cette course: Sébastien Le Drogo, David Lay, Pierre Joye et moi-même. Nous serons en pensée avec notre ami Marc Hoste, qui nous surveillera de là-haut. Et toutes nos familles seront là aussi!!!

 

ultrakstrail46kcarte
Le parcours

 

p 46k trail web 2014Le dénivelé

 


En attendant, j'ai repris le plan 'objectif trail de 35 à 65 km' visible sous ce lien. Juste au moment ou je termine cet article, le soleil revient, je m'en donc aller faire une petite ballade autour du lac (de Neuchâtel).

 

A bientôt

 

Jean-Louis (qui se réjouit)

 


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6 juillet 2014 7 06 /07 /juillet /2014 15:06

Marin-Epagnier, le 29 juin 2014

 

Bonjour à tous,

 

depuis mon dernier article (fin février 2014), la préparation de mon objectif principal 2014 avance à grands pas, tous comme le temps qui reste à disposition. Cette préparation passait par les 15 km de Kerzers, course constituant l'ouverture de ma saison depuis 17 années consécutives. Ce printemps, j'ai également obtenu, pour la 16ème année de suite le trophée Helsana-FSA récompensant non pas la performance, mais la pérsévérence.


Après Kerzers, j'ai commencé, pour boucher un trou dans le temps, un plan de trail pour 30 km (pdf) (peut-on parler de trail pour 30 km? Cela dépend, je pense du D+). J'ai stoppé ce plan pour débuter le plan pour Trail de 35 à 60 km devant mener au Matterhorn Ultrak 2014 : je vais faire cette course de 46 km et de 3'600 mètres de D+ et autant de D- en compagnier de Sébastien Le Drogo et David Lay (http://www.ultraks.com/fr/les-parcours/trail/?idContent=8). David vient d'ailleurs de terminer le '2014 SkyrunningWorld Championship - Marathon du Mont-Blanc - 80 km du Mont-Blanc en 20:06:15 d'efforts, 86, 7 km et 7'000 mètres de D+, bravo à lui.


Au moment ou je commence cet article, j'ai terminé la semaine 5. Pour les séances costaudes de la semaine 4, j'ai choisi un parcours Epagnier-Enges-Chaumont-Hauterive-Epagnier. Avec le lien ci-dessous, quelques indications concernant l'une de ces trois séances: Chaumont Chaumont.

Durant la montée sur Enges, je suis témoin du récent passage du Tour de Romandie:

Rui CostaLe Tour de Romandie

 

N'oublions pas le paysage.

DescenteDébut de descente, après Enges. Mais aujourd'hui, je ne rentre pas encore, je continue la montée jusqu'à Chaumont.

 

 

J'approche de la maison, encore 4 ou 5 km. Le moment de me ravitailler et d'admirer cette admirable construction:

 

PoubellesCette commune ne risque pas de se faire voler ses déchets...

 

Heureusement, il y a des choses plus poétiques à admirer...

 

Coque2

 

Il me reste maintenant à faire la sixième et dernière semaine d'entrainement. En suite de quoi, le 11 juillet prochain, je vais  faire un mini-trail sur le parcours Liddes-Verbier, course faisant partie de la panoplie 2014 du Trail Verbier Saint-Bernard. Après ce test, je vais reprendre ce même plan sur 6 ou sept semaines, avec comme but de l'année 2014 le 'Matterhorn Ultraks 2014', dont nous reparlerons plus en détails dans un prochain article.

 

 

Bon été à tous et à bientôt

 

Jean-Louis

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